Parcours 2 : Enquête auprès des habitants de Pékin
En tant que journaliste pour "Médiasphère", vous débarquez à Pékin pour enquêter sur les enjeux du changement climatique. Les lecteurs de votre journal sont intrigués par les images de pollution et les défis environnementaux en Chine.
Carnet de notes, masque anti-pollution et bouteille d'eau, vous sillonnez la ville. Dans un quartier traditionnel, vous rencontrez Meï, Chen, Yao et Jia. Leurs perspectives sur le climat reflètent la complexité des défis écologiques contemporains.
Parmi ces quatre témoignages, à vous de repérer et identifier les trois arguments qui ne semblent pas suivre la logique.
Écoutez les conversations dans les rues de Pékin, sur les réseaux sociaux, dans les universités : on constate que la croissance économique est au cœur des préoccupations. Elle s'impose comme la principale priorité.
Nos campagnes officielles ont transformé l'opinion publique, et 90% des citoyens soutiennent des initiatives qui renforcent notre économie.
Quand la majorité pense que le développement doit primer sur le climat, comment pourrions-nous faire autrement ?
Le changement climatique n'est plus une théorie, c'est une réalité que l'on peut observer. Nos paysages se transforment, nos saisons deviennent imprévisibles. Les glaciers reculent, les écosystèmes mutent.
Les données scientifiques sont claires et inquiétantes, nous devons repenser notre modèle de développement et investir dans les énergies propres.
Chaque année qui passe nous montre l'urgence d'agir, avec des conséquences de plus en plus visibles partout sur la planète.
Notre choix est simple : stagner ou progresser. Soit on arrête tout développement industriel par peur écologique, soit on continue normalement notre croissance économique.
Les écologistes veulent que nous retournions à l'âge de pierre, sans électricité ni voiture. Si on les écoute, notre pays retombera dans la pauvreté. Notre seule option est de maintenir notre trajectoire.
Qui va financer nos technologies, nos infrastructures, si on s'arrête tout ?
Regardez cet expert : il est petit, plutôt laid, et ses costumes mal ajustés n'arrangent vraiment rien — il ne m'inspire aucune confiance.
Il ne connaît du climat que ce qu'il lit dans ses rapports, confortablement installé dans son fauteuil en cuir dans son laboratoire high-tech, loin des réalités que nous vivons ici !
Je l'ai vu manger de la viande à midi et prendre trois bouteilles d'eau en plastique avant de repartir en voiture.
Un vrai militant écologiste ? Je ne crois pas. Nous ne pouvons pas lui faire confiance.